Chirurgie de la main:Pathologies dégénératives

Kyste synovial du poignet à Lyon

Chirurgie de la main:Pathologies dégénératives

Kyste synovial du poignet à Lyon

La dénomination « kyste synovial » du poignet désigne la lésion bénigne la plus courante affectant la main.

Introduction :

Constituant plus de la moitié de toutes les tumeurs bénignes de la main, le kyste synovial se caractérise par une augmentation de volume, observée dans 70 % des cas au niveau dorsal du poignet et dans 30 % dans la gouttière du pouls du côté antérieur.

Son évolution est marquée par des phases de remplissage, associées à une augmentation de tension et donc de volume, et des phases de vidange, où le volume diminue.

L’origine de ces kystes, contenant un liquide synovial épais, réside dans la dégénérescence des tissus périarticulaires, des gaines des tendons, ou plus rarement de la paroi de l’artère radiale. Il existe une prédominance nette chez les femmes, et bon nombre de ces kystes se manifestent après la puberté, entre 14 et 18 ans.

Symptômes :

La présence d’une petite tuméfaction variable au niveau du poignet peut fortement évoquer la présence d’un kyste synovial.

En effet, une tumeur pleine ne fait qu’augmenter de volume.

Ces kystes peuvent parfois être douloureux, en raison de la tension exercée (lors de la flexion du poignet) ou de la compression (lors de l’extension du poignet) sur le ductus carpien superficiel, à l’origine du kyste.

Ils sont rarement compressifs pour les structures environnantes et n’altèrent pas la fonction des tendons, la mobilité des doigts restant normale.

Cependant, ils peuvent causer un inconfort esthétique, notamment chez les jeunes femmes.

Bien qu’ils ne puissent pas spontanément se vider, ils peuvent se rompre à la suite d’un choc.

Dans ce cas, ils ne sont plus visibles pendant un certain temps mais réapparaissent généralement quelques mois plus tard.

Certains kystes peuvent également disparaître de manière spontanée après plusieurs mois ou années de présence, ce qui souligne l’importance de ne pas se précipiter pour les opérer.

Diagnostic :

La présence d’une tuméfaction de volume variable à un emplacement typique du poignet suggère la présence d’un kyste synovial.

L’examen clinique du poignet et des doigts est généralement normal, bien qu’une gêne dans la mobilité du poignet puisse être ressentie en raison de la douleur.

Un historique de traumatisme antérieur sera toujours recherché.

Les radiographies sont généralement normales, sauf en cas d’antécédents de fracture ou d’arrachement osseux.

L’échographie permet de confirmer la nature liquide de la lésion et peut visualiser le pédicule d’implantation sur l’articulation.

Parfois, une IRM est nécessaire en cas de kystes occultes, c’est-à-dire non palpables cliniquement.

Traitement :

En l’absence de gêne douloureuse ou esthétique, une intervention chirurgicale n’est pas obligatoire pour les kystes synoviaux, car ils peuvent demeurer stables pendant des mois voire des années, voire même disparaître spontanément.

 

LE TRAITEMENT MÉDICAL

L’utilisation d’une orthèse de repos nocturne peut être bénéfique lors de phases douloureuses, afin d’atténuer l’inconfort fonctionnel. Elle peut également faciliter la pratique d’activités sportives chez les jeunes en soulageant les douleurs au poignet.

 

La compression nocturne légère à l’aide d’un bandage élastique tel que le Coheban® peut être utile pendant les phases de remplissage du kyste, lorsque l’augmentation de la pression liquide peut entraîner des douleurs et un inconfort.

 

La technique d’écrasement du kyste par une pression forte est actuellement complètement abandonnée car elle ne s’attaque pas à la cause sous-jacente du kyste. Elle se contente de le faire éclater, ce qui est non seulement douloureux, mais également inefficace, car le kyste se reformera inévitablement.

 

Les injections de corticoïdes dans le kyste lors d’une ponction-réinjection ne sont pas considérées comme une technique efficace, car elles n’ont pas démontré leur utilité de manière probante.

 

La décision d’opter pour une intervention chirurgicale sera prise si :

・Le kyste est douloureux.

・Le kyste est visiblement inesthétique et entraîne une perturbation dans la vie sociale.

・Le kyste est de taille importante et surtout s’il maintient son volume depuis 4 à 6 mois.

 


 

LE TRAITEMENT CHIRURGICAL

La chirurgie consiste à retirer le kyste ainsi que sa racine, lieu d’insertion. Il n’est pas rare de découvrir de petits kystes associés dans l’articulation. Selon les pratiques des chirurgiens, cette ablation peut être réalisée par voie externe ou par arthroscopie du poignet.

 

Une intervention chirurgicale bien exécutée permettra de retirer le kyste sans le perforer, ce qui permettra un examen anatomo-pathologique pour confirmer la nature synoviale du kyste.

 

L’ablation du kyste synovial est généralement réalisée en chirurgie ambulatoire sous anesthésie loco-régionale. La durée de l’intervention est en moyenne de 30 minutes. Les pansements doivent être conservés pendant 15 à 20 jours et il est important de ne pas mouiller la main pendant cette période.

 

Les suites opératoires sont généralement simples : les deux premières semaines se déroulent bien, mais par la suite, les mouvements du poignet peuvent devenir plus difficiles en raison de la cicatrisation capsulaire nécessaire. Des séances de rééducation peuvent être recommandées à ce stade.

 

Les risques et complications possibles incluent :

・Une raideur persistante de l’articulation du poignet.

・Une récidive du kyste dans 6 à 20 % des cas ; il est important de noter que cette récidive n’est pas nécessairement due à une extraction incomplète du kyste initial, mais plutôt à la formation naturelle et à l’évolution d’un nouveau kyste, qui peut se développer à un endroit différent du premier.

 

Lors de votre consultation, le Docteur Alessio STIVALA discutera des différentes options de traitement disponibles et pourra vous aider à choisir le meilleur traitement en fonction de votre situation particulière.

 

Il est important de comprendre qu’aucun acte chirurgical n’est dénué de risques de complications secondaires.

Conformément à la législation en vigueur, il est de notre devoir de vous informer des complications potentielles associées à l’intervention chirurgicale qui vous est proposée.

 

Bien qu’il ne soit pas possible d’énumérer de manière exhaustive toutes les complications possibles, la liste fournie comprend les principales complications documentées dans la littérature médicale ainsi que dans l’expérience individuelle de chaque chirurgien.

 

Il est à noter que certaines de ces complications pourraient nécessiter un traitement spécifique ou une réintervention dans un délai variable, et qu’elles pourraient entraîner des séquelles plus ou moins importantes.

 

Complications courantes de la chirurgie de la main :

1. Hématomes

2. Infections

3. Syndrome algo-neuro-dystrophique

 

Complications spécifiques spécifiques au traitement d’un kyste arthrosynovial :

1. Récidive du kyste après l’excision chirurgicale

2. Persistance de la douleur / douleurs post-opératoires chroniques

3. Lésion des structures environnantes (tissus mous, tendons, vaisseaux sanguins)

4. Raideur ou perte de mobilité articulaire dans la zone traitée

5. Sensibilité ou engourdissement dans la région opérée

 

Les risques et la survenue de complications dépendent de plusieurs facteurs, notamment le stade de progression de la pathologie, les techniques chirurgicales employées, l’expertise du chirurgien et, dans une certaine mesure, le comportement du patient.

Il est crucial de ne pas surestimer les risques, mais de reconnaître que toute intervention chirurgicale, même en apparence simple, comporte des aléas.

Faire appel à un chirurgien spécialisé dans les affections de la main garantit qu’il possède la formation nécessaire pour anticiper et gérer ces éventuelles complications avec efficacité.

Le Docteur STIVALA, chirurgien de la main reconnu par la Fédération Européenne de Chirurgie de la Main (FEESH) est spécialisé dans le traitement de cette pathologie.


Avant, pendant, après…


EN CONSULTATION

La première consultation est indispensable car elle permet au Docteur STIVALA de vous poser des questions médicales et ainsi que de faire le point sur vos attentes et demandes.

Pendant votre rendez-vous, un bilan complet est réalisé (examen clinique, anamnèse).

Enfin, une proposition et une discussion d’un le plan de traitement sur mesure vous sera soumis. La chirurgie sera expliquée, avec ses bénéfices et ses risques.

Pour compléter le bilan initial, des examens complémentaires (échographie, IRM) vous seront prescrits. Des fiches d’information des sociétés savantes et un devis détaillé vous seront remis à la fin de votre rendez-vous.

Une date opératoire peut alors être proposée avec remise en main propres des ordonnances et des consignes pré et post-opératoires (rendez-vous d’anesthésie, rendez-vous de contrôle etc…).

Si vous avez des interrogations avant le jour de l’intervention, votre chirurgien pourra vous recevoir / répondre par téléphone ou par mail.


EN CLINIQUE

Lors de votre arrivée à la clinique, le Docteur STIVALA échangera une dernière fois avec vous de l’opération avant votre entrée au bloc.

Vous allez ensuite être accueilli/e par l’équipe du bloc opératoire et d’anesthésie qui vous accompagnera en salle d’opération et vous préparera à l’intervention en toute sécurité.

L’intervention se déroule sous anesthésie loco-régionale / WALANT / générale et sa durée est variable selon la technique utilisée.


APRÈS L’INTERVENTION

Le Docteur STIVALA vous revoit de manière systématique dès la sortie de salle d’intervention. Vous pouvez rentrer à votre domicile le jour même (séjour ambulatoire).

Il est important de suivre attentivement les consignes post-opératoires du Docteur STIVALA pour garantir une récupération sans problème.

Les consultations de contrôle initiales vous seront données dès la programmation du bloc opératoire, à l’issue de la deuxième consultation.

Selon votre profession et le type de chirurgie une période de repos est à organiser (au moins de 1 mois). Un arrêt de travail sera dispensé.

 

Tout au long de la prise en charge, Le Dr STIVALA est à votre disposition pour vous accompagner, vous revoir ou vous rassurer.


Foire aux questions

Vous trouverez les réponses aux questions les plus posées.

Pour toute autre question ou renseignement, contactez-nous par téléphone ou laissez-nous un commentaire.

Le Dr. Alessio Stivala vous répondra dans les meilleurs délais.

Informations

Durée de l’intervention : Environ 1 heure

Anesthésie : Loco-régionale | Walant | Générale

Durée d’hospitalisation : 1 jour (ambulatoire)

Durée de convalescence : 15 jours

Arrêt d’activités sportives : 1 mois

Tarifs : Voir les tarifs